Logo Cinéma Bel Air
Inscription à la newsletter hebdomadaire

Films à la demande pour les scolaires et périscolaires

Vous souhaitez voir un film avec votre classe ou votre groupe périscolaire  ?  Ce film n'est pas à l'affiche au Cinéma Bel Air ? N'hésitez pas à nous faire part de votre demande. Nous pouvons vous aider à trouver le film adéquat.

N'hésitez pas à nous contacter au 03 89 60 48 99 ou cinebelair@wanadoo.fr pour toute question ou pour réserver vos séances.

Nos tarifs scolaires : 5 € / élève - 4 € / élève pour les classes d'établissements participant aux dispositifs d'éducation à l'image (Ecole et Cinéma, Collège au Cinéma, Lycéens et apprentis au Cinéma) au Cinéma Bel Air - 4 € pour les films de moins d'1 heure. Gratuité pour les accompagnants.

Nos tarifs périscolaires : 3,50  € / enfant - 2,50 € pour les films de moins d'1 heure. Ce tarif prend en compte la contremarque Passeurs d'images de 1.50 € par billet. Gratuité pour les accompagnants.

Exemple de films :

    Séance à la demande pour les scolaires / périscolaires

    De Jim Capobianco, Pierre-Luc Granjon avec Stephen Fry, Daisy Ridley, Marion Cotillard, Matt Berry, Natalie Palamides, Jim Capobianco, Ben Stranahan, Jane Osborn, Gauthier Battoue, John Gilkey, Max Baumgarten, Daniel Swan, Angelino Sandri Animation Biopic - Irlande/France/Etats-Unis/Luxembourg - 2023 - VF / VOST - 1h39

    Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci

    Bienvenue dans la Renaissance ! Une époque où artistes, savants, rois et reines inventent un monde nouveau. Parmi eux, un curieux personnage passe ses journées à dessiner d’étranges machines et à explorer les idées les plus folles. Observer la lune, voler comme un oiseau, découvrir les secrets de la médecine… il rêve de changer le monde. Embarquez pour un voyage avec le plus grand des génies, Léonard de Vinci !

    Brimé par le Vatican, Léonard de Vinci, à la mort de son mécène italien, Julien de Médicis, rejoint Amboise, invité par François Ier. Le roi de France compte sur lui pour célébrer sa narcissique grandeur. Sachant ses jours comptés, Léonard, lui, cherche à bâtir une Cité idéale et à comprendre le secret de la vie, tout en terminant « la Joconde ». Remarquable ambition que celle des deux réalisateurs (le scénariste de « Ratatouille » et un spécialiste de l’animation image par image) d’ouvrir le regard des enfants au progressisme visionnaire de Léonard de Vinci. Mélange rétro de stop-motion et de dessin animé, voix prestigieuses (André Dussollier, Marion Cotillard), chansons : le film, joliment vulgarisateur, ne manque pas d’intérêt ni de charme, juste d’enjeu narratif. L'Obs
    Séance à la demande pour les scolaires / périscolaires

    De Neil Boyle, Kirk Hendry avec Sally Hawkins, Cillian Murphy, Raffey Cassidy, Aaron MacGregor, Ken Watanabe, Alfred Kodai Berglund, Ken Ochiai, Cavin Cornwall Aventure Animation - Royaume-Uni/Luxembourg/France - 2023 - VF / VOST - 1h24

    Le Royaume de Kensuke

    L’incroyable histoire de Michael, 11 ans, parti faire un tour du monde à la voile avec ses parents, avant qu’une terrible tempête ne le propulse par-dessus bord avec sa chienne Stella. Échoués sur une île déserte, comment survivre ? Un mystérieux inconnu vient alors à leur secours en leur offrant à boire et à manger. C’est Kensuké, un ancien soldat japonais vivant seul sur l’île avec ses amis les orangs-outans depuis la guerre. Il ouvre à Michael les portes de son royaume et lorsque des trafiquants de singes tentent d’envahir l’île, c’est ensemble qu’ils uniront leurs forces pour sauver ce paradis...

    «Robinson Crusoé», «Lost», «Tarzan», le sublime «La tortue rouge» de Michael Dudok de Wit... Forcément, toutes ces références remontent en regardant «Le Royaume de Kensuké». Adaptée du roman d’aventures du Britannique Michael Morpurgo paru en 1999, cette œuvre d’une grande poésie est autant une ode à la paix qu’une hymne à la nature. Cette dernière y est sublimée grâce à des dessins enchanteurs. Le métrage mélange d’ailleurs joliment les différents styles esthétiques, lorsqu’il remonte dans les souvenirs de Kensuké. Grande histoire d’amitié et de fraternité, le film est aussi une fable écologique, porteuse de paix et d’espoir. Destiné autant aux jeunes enfants qu’aux adolescents et aux adultes, il est empreint d’une grande douceur et d’une certaine nostalgie. Cinéman
    Séance à la demande pour les scolaires / périscolaires

    De Jean-Michel Bertrand Documentaire - France - 2023 - 1h29

    Vivre avec les loups

    Après la surprise de La Vallée des loups, le succès de Marche avec les loups, Jean-Michel Bertrand clôt sa trilogie.Le réalisateur nous parle du loup d’une manière totalement nouvelle et inattendue. Il y aura bientôt des loups un peu partout en France. Il faut donc apprendre à « vivre avec les loups ». Dépassant les postures polémiques, l’auteur nous amène de manière sensible et cinématographique à percevoir différemment la nature qui nous entoure et les animaux qui l’habitent : chevreuils, chamois, bouquetins… Un voyage de Jean-Michel Bertrand avec de surprenantes rencontres, humaines et animales, avec son style inimitable, le réalisateur nous entraîne dans des réflexions naturalistes et philosophiques sur la nature.

    Il les piste depuis des années, caméra au poing, pour découvrir leurs domaines dans les paysages de son Champsaur natal, non loin du massif des Écrins (La Vallée des loups, 2016), pour suivre leurs déplacements et l’extension de leur territoire (Marche avec les loups, 2020). Jean-Michel Bertrand a si bien veillé sur ses amies les bêtes qu’aujourd’hui, c’est lui qui est pris pour cible : ce nouveau documentaire le montre face à la vindicte populaire, accusé d’avoir fait revenir ces diables de loups dans les bergeries… Déstabilisé, le réalisateur, qui nous a tant séduits en nous faisant partager ses contemplations, se lance ici dans une réflexion sur les rapports difficiles entre deux espèces pourtant « assez indissociables », souligne-t-il, le loup et l’Homme. Les méditations du promeneur solitaire Comme à chaque fois, un ton unique s’affirme, celui d’un conteur qui se nourrit de déambulations, de rencontres, apprend tout sur le terrain, en prise avec les gens, la nature et les animaux. Quand il nous invite dans sa cabane, cachée au pied d’une falaise, on croit sentir le parfum de la liqueur de génépi qu’il fabrique et l’on goûte sa façon de vivre et de penser hors des cases. N’avons-nous pas tourné le dos à ce monde sauvage ? En rejetant le grand méchant loup, c’est tout son environnement que nous déclarons hostile, c’est la nature que nous diabolisons… Ces méditations du promeneur solitaire sont éclairantes, convaincantes. Elles nous rappellent, et c’est utile, que la montagne appartient aux animaux. Et elles pointent une certaine schizophrénie de notre époque, qui a su, en faisant avancer la cause de l’écologie, mieux prendre soin du vivant, des forêts, mais associe toujours progrès et domination. Le retour du loup nous ramène à la raison : accepter la cohabitation avec lui, c’est renoncer opportunément à notre dérive hégémonique. Le film sait porter la voix de la conciliation, contre les polémiques haineuses. Et sait tendre l’oreille, qu’il s’agisse d’écouter de jeunes bergers ou de comprendre les effets bénéfiques du redéploiement de la tradition pastorale sur l’industrie de la croquette pour chien…Télérama
    Séance à la demande pour les scolaires / périscolaires

    De Christopher Nolan avec Cillian Murphy, Emily Blunt, Matt Damon, Robert Downey Jr., Florence Pugh Biopic Historique Thriller - Etats-Unis - 2023 - VOST - 3h01

    Oppenheimer

    Le nouveau film de Christopher Nolan sur l'univers palpitant de l'homme complexe qui a mis en jeu la vie du monde entier pour mieux le sauver.

    Christopher Nolan est un réalisateur brillant mais qui divise. Il a ses détracteurs, qui n’apprécient guère son excès de sophistication et sa froideur conceptuelle. Nolan les aurait-il entendus ? Oppenheimer est son film le plus attachant et le plus simple, formellement au moins, sur ce cas pourtant complexe de Robert Oppenheimer, surnommé le « père de la bombe atomique ». Voici un biopic empathique, sans être hagiographique, qui s’inspire d’une biographie parue en 2005, signée Kai Bird et Martin J. Sherwin. À la différence du légendaire Einstein (qui apparaît ici de manière savoureuse), le rôle majeur et l’implication directe d’Oppenheimer dans la Seconde Guerre mondiale, à travers le bombardement de Hiroshima et de Nagasaki, font de lui une figure mythique de tragédie, glorieuse et maudite. Tout le désigne au départ comme un scientifique doué doublé d’un érudit, juif éclairé et bienfaisant, qui traverse l’Europe dans sa jeunesse, étudie à Cambridge. Digne d’une aventure romanesque est le premier tiers du film, qui fait découvrir le sympathisant du parti communiste dans les années 1930, l’amateur d’art, le polyglotte connaissant le sanskrit et capable d’apprendre le néerlandais en un semestre, l’amoureux transi d’une brune sagace et torride. L’homme, à l’allure de privé avec son chapeau, a bien quelques faiblesses, que le réalisateur glisse finement — sa gaucherie dans les travaux pratiques en labo, une forme de passivité tourmentée qui le confine à s’enfermer dans une position de martyr. Malgré tout, il fait tôt partie de l’élite scientifique. Et en 1941, une opportunité se présente, dans l’urgence. Une course contre la montre est alors engagée avec l’Allemagne dans la fabrication de la bombe atomique. Pour y parvenir, un colonel de l’armée américaine (Matt Damon) lui propose de diriger le « projet Manhattan ». Par patriotisme et conviction antinazie, Oppenheimer accepte et monte une équipe qui réunit le fleuron de la physique internationale. C’est en plein désert du Nouveau-Mexique que se concrétise le projet, dans le cadre d’une base secrète. Cette partie du film ne manque pas de piquant, tant ce site surréel tient du western — « Il ne manque plus que le saloon », fait remarquer l’épouse du physicien. Là sera pourtant produite la première bombe atomique, dans des circonstances qui semblent rétrospectivement assez aléatoires — rien ne dit, lors de l’essai Trinity, que la planète ne va pas y passer. Oppenheimer est déjà conscient que sa création révolutionnaire peut le dépasser. La force indéniable du portrait composé par Nolan tient dans sa dualité : il montre son personnage comme un génie du bien et du mal. Un sauveur et un destructeur, en proie à des dilemmes moraux. Un monstre d’orgueil et d’égoïsme, mais conscient de l’être et qui se sent coupable. Après une conférence qu’il donne, où il est fêté en héros national, il descend des marches et semble agrippé par un cadavre noirci de cendres. Brève séquence magnifique de hantise. Le cauchemar est aussi celui que le scientifique vit lors de la commission d’enquête diligentée par le FBI, en 1954, période hargneuse de maccarthysme. Il est accusé d’avoir été un espion de l’URSS, interrogé et harcelé, on met en question son intégrité. Sur la violence des dirigeants américains, capables d’honorer l’intelligence avant de l’écraser, le film est cinglant. Le suspect émacié et maigre — Cillian Murphy, formidable en visionnaire aux pieds d’argile — encaisse. Lors de l’entrevue avec Harry S. Truman dans son bureau présidentiel, Oppenheimer fait part de son inquiétude quant à l’escalade de la course aux armements avec les Soviétiques. Une fois sorti, il entend le chef d’État lancer : « Je ne veux plus revoir ce pleurnichard. » Des « pleurnichards » comme Oppenheimer, l’humanité en a pourtant besoin. Télérama

    Prochainement