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Lycéens et apprentis au cinéma

Un dispositif national d’éducation à l’image

Créé en 1998, Lycéens et apprentis au cinéma s’adresse aux élèves de  lycées d’enseignement général, de lycées professionnels et agricoles et de centres de formation des apprentis (CFA).

Lycéens et apprentis au cinéma est soutenu par la Région Grand Est, le Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC, CNC) et le Ministère de l’Education Nationale.

Le RECIT (Réseau Est Cinéma Images Transmission) met en œuvre et coordonne le dispositif en partenariat avec l’Académie de Strasbourg.

La Région Alsace a été pionnière en finançant l’opération dès la rentrée scolaire 1999/2000.

Objectifs

  • Amener les élèves à une pratique culturelle du cinéma
  • Développer leur regard critique face à l’image
  • Acquérir et enrichir une culture cinématographique

     

     

    Programmation

    Le choix des films se veut représentatif de la diversité des œuvres, des formats, des genres, des thèmes qu’offre le 7ème art.

    Pour cela, la programmation est généralement composée d’un film de patrimoine, d’un film français au choix et d’un film étranger choisis parmi une liste d’œuvres de qualité soumise par le CNC.

    Programmation 2022/2023 :

    - The host de Bong Joon-ho

    - En liberté de Pierre Salvadori ou Mélange des genres, un programme de 5 courts régionaux

    - Elephant man de David Lynch

    Lycéens et Apprentis au Cinéma

    De David Lynch avec Anthony Hopkins, John Hurt, Anne Bancroft, John Gielgud, Wendy Hiller Drame - Etats-Unis - 1980 - VOST - 2h04

    Elephant Man

    Londres, 1884. Le chirurgien Frederick Treves découvre un homme complètement défiguré et difforme, devenu une attraction de foire. John Merrick, «le monstre», doit son nom de Elephant Man au terrible accident que subit sa mère. Alors enceinte de quelques mois, elle est renversée par un éléphant. Impressionné par de telles difformités, le Dr. Treves achète Merrick, l'arrachant ainsi à la violence de son propriétaire, et à l'humiliation quotidienne d'être mis en spectacle. Le chirurgien pense alors que «le monstre» est un idiot congénital. Il découvre rapidement en Merrick un homme meurtri, intelligent et doté d'une grande sensibilité.

    A écouter : Autant en emporte l'histoire (France Inter) : John Merrick, une vie d'homme éléphant

    A voir : Elephant man , l'histoire tragique de John Merrick (France.tv)

    "Je ne suis pas un éléphant, je ne suis pas un animal, je suis un être humain, je suis un homme"... ces mots résonnent encore dans nos mémoires comme parmi les plus déchirants du cinéma contemporain. Tourné en 1980, Elephant Man fait entrer David David Lynch dans la légende. Après le choc Eraserhead, Stuart Cornfeld lui propose de réaliser un long métrage. Lynch, parti sur un autre projet, reçoit du producteur Jonathan Sanger, un scénario intitulé Elephant Man. Tiré d’un fait réel, il relate l’histoire, en 1884, de John Merrick (joué par John Hurt), un homme difforme, baptisé ainsi car sa mère se serait fait piétiner par un troupeau d’éléphants durant sa grossesse. Le jeune Merrick est montré de foire en foire tel un monstre à un public avide de sensations fortes. Un chirurgien, le docteur Treves (Anthony Hopkins), le prend sous sa coupe, tout d’abord par intérêt scientifique, puis parce qu’il découvre un homme cultivé, raffiné et avide d’amour. Ce film, l’un des plus éloignés de l’univers lynchien, avec Une histoire vraie, est aux antipodes du standard américain classique. Tourné en noir et blanc, dans un décor londonien qui rappelle ceux des romans d’Oscar Wilde, tout en jeux d’ombres et avec une mise en scène dramatique, Elephant Man pointe du doigt l’intolérance devant la différence. Les monstres, finalement, ce sont les autres, ceux qui hurlent ou se délectent du physique de John Merrick, comme le crie le docteur Treves au gardien qui organise des "visites" dans la chambre d’hôpital de John. On retiendra particulièrement la scène où Treves pleure en découvrant pour la première fois le visage de l’homme-éléphant. Anthony Hopkins signe avec cette prestation l’un de ses plus grands rôles jusqu’au Silence des agneaux. Sensible, noir, cruel, d’une tristesse inouïe, Elephant Man offre à Lynch son premier succès public. Le film sera nominé huit fois aux Oscars et remportera le premier prix au festival d’Avoriaz. Avoir-alire

    Prochainement